La marche à pied, pilier vers des modes de vie plus écologiques


La marche est invisibilisée dans les statistiques et souvent négligée dans les politiques de mobilité durable, tel est le constat formulé lors d’un travail de recherche, mené par un groupe d’étudiants en Master 2 et Magistère d’Aménagement du Territoire et Urbanisme à l’Université Paris 1, sous la direction de Jean Debrie.

La marche est plus souvent traité comme une pratique récréative à favoriser ponctuellement, dans des zones piétonnes et pour un piéton-type. L’enjeu de ce travail de recherche était de faire le point sur la place de la marche et les politiques permettant de faire de la marche un mode de déplacement véritablement universel.

Le travail des étudiants confirme les constats de « 60 Millions de Piétons » à savoir :

  • que les politiques de la marche ont tendance à être cantonnées en centre-ville au détriment de l’installation de réseaux marchables à l’échelle de l’ensemble de leur territoire ;
  • que la marche, lorsqu’elle est pratiquée, l’est également en lien avec l’usage d’autres modes de déplacement  notamment les transports collectifs ;
  • que les obstacles à la marche au sein de l’espace public sont sous-estimés par les usagers eux-mêmes (en lien notamment avec l’absence d’un esprit de « groupe » au sein des marcheurs porté par des revendications communes) ;
  • que la prise en compte des enjeux de déplacement pour les plus vulnérables (enfants, personnes âgées, PMR, etc.) participait à rendre la ville plus sûre et plus agréable pour tous.

Rédaction : 10 octobre 2023

 

Lire l'article résumant le travail et permettant l'accès au rapport

 

 


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