Action dans l'Essonne de l'association sur l'accessibilité
La loi sur l'accessibilité date de 2005. Dix-sept ans plus tard, nos communes sont en retard pour rendre nos villes accessibles . Pire, elles semblent parfois ignorantes.
Notre association adhérente sur le département de l'Essonne s'est permise de rappeler les obligations qui s'imposent au Maire de Morsang sur Orge.
A diffuser largement aurpès des maires.
" Suite à notre conversation de ce matin, je vous joins deux présentations largement illustrées qui résument très bien les obligations légales en matière d'accessibilité et de mise en accessibilité de la voirie et des espaces publics.
L'une émane du CERTU (ex CEREMA), l'autre de la Préfecture de l'Essonne.
Elles restent d'actualité, voire même ont peut-être été encore durcies depuis la loi de 2005 et les nombreux décrets qui ont suivi, notamment avec une connaissance qui s'améliore sur certains handicaps. J'ai ajouté un cahier du journal professionnel du Moniteur et des Travaux Publics que je trouve très bien fait et qui montre le souci du milieu professionnel d'aller dans le bon sens .
A l'instar du bâti, où les règles d'accessibilité sont parfaitement connues et respectées des architectes et entreprises, il existe une Commission Consultative Départementale de Sécurité et d'Accessibilité (CCDSA) habilitée à délivrer des dérogations. Cas d'une rue en forte pente par exemple. Sa saisine est obligatoire.
La Délégation Ministérielle à l'Accessibilité met à disposition sur son site une très nombreuse documentation, notamment pour l'élaboration de PAVE (Plan d'Accessibilité de la Voirie et des Espaces publics) et d'AD'AP (Agenda d'Accessibilité Programmée).
La continuité de la chaîne d'accessibilité est essentielle pour ne pas rendre inutile l'argent public dépensé par IDFM dans les transports (gares, arrêts de bus, matériel roulant, etc.) et dans le bâti public comme privé : il faut bien aller de l'un à l'autre !
La végétalisation de trottoirs va dans le bon sens pour plein de raisons environnementales mais ne peut s'envisager que dans le cadre de rues où la chaussée assure la continuité de la chaîne d'accessibilité : zones de rencontre ou aires piétonnes".